EN FR
Retour

AUCUNE NOUVELLE TAXE MUNICIPALE

Bien que les contribuables soient contraints par trois et parfois quatre niveaux de gouvernement, aucun ne cherche à élargir davantage leur champ d'action que les municipalités.

La FCT a mené sa première - parmi de nombreuses - batailles contre la Greater Vancouver Transit Authority (TransLink) en 2000, quand elle a réussi à amener le public à s’opposer à la tentative de la firme de percevoir une taxe d’immatriculation de 75 $ par véhicule. Les combats se sont poursuivis au cours de la prochaine décennie et ont culminé en 2011, après que TransLink eut augmenté sa part de la Colombie-Britannique. taxe sur l’essence à 17 cents le litre (la taxe sur l’essence de la région métropolitaine de Vancouver étant la plus élevée en Amérique du Nord avec un total de 50 cents / litre). Le FCT a exposé de nombreux exemples bien connus de dépenses inutiles, de salaires et de primes discutables. Les travaux ont immédiatement conduit le premier ministre à demander un examen complet de TransLink, qui devrait être achevé au début de 2013 et répondre aux préoccupations de nombreux contribuables.

En 2003, l’ancien maire de Winnipeg proposait une «nouvelle entente» offrant des taxes foncières moins élevées en échange d’une taxe sur les alcools, d’une taxe de vente municipale, d’une taxe sur le gaz de ville, d’une taxe sur l’énergie sur le gaz naturel et l’électricité, d’une taxe sur les chambres d’hôtel, une taxe téléphonique, une augmentation des taxes sur les eaux usées et sur les eaux usées et des frais d'utilisation pour l'enlèvement des ordures. Le FCT a été le premier à qualifier la proposition de ponction fiscale et à organiser rapidement une opposition publique qui a abouti à la nomination d'un nouveau maire qui s'est engagé à examiner le volet dépenses de l'équation et à supprimer toute nouvelle taxe.

En 2006, la province de l'Ontario a adopté la loi sur la ville de Toronto, qui lui permet d'imposer de nouvelles taxes. En 2007, Toronto a proposé dix nouvelles taxes sur tout, des billets de théâtre à l’achat d’une maison. L'analyse publiée par le FCT a montré qu'un propriétaire moyen pouvait s'attendre à dépenser 1 182 $ de plus par an. La FCE a lancé une pétition, commandé un sondage, organisé une campagne téléphonique et présentée aux audiences municipales. En fin de compte, six des dix nouvelles taxes ont été retirées de la table et en 2010, un nouveau maire a éliminé l'une des quatre taxes qui ont été mises en œuvre.

En mars 2007, un conseil de gouvernement a recommandé à la province de l’Alberta d’accorder aux gouvernements locaux le droit de prélever six nouvelles taxes, notamment: les taxes de cession immobilière, les taxes sur les spectacles, les taxes sur les hôtels et les taxes d’immatriculation des véhicules. La FCT, à la tête de l’opposition, a mené une analyse montrant que la famille moyenne de quatre personnes pouvait s’attendre à payer 911 $ de plus en impôts. Les politiciens ont entendu les partisans de la FCE. À l'été 2007, le premier ministre Stelmach a sagement conseillé aux maires de mettre les pouvoirs d'imposition sur le bulletin de vote municipal d'automne s'ils le désiraient si mal. Aucun n'a fait.

Le FCT s'oppose à toute nouvelle taxe au motif que les «nouvelles» taxes ne remplacent jamais les «anciennes» taxes. Ils offrent simplement aux politiciens plus de leviers fiscaux et moins incitatifs à regarder le côté dépenses du grand livre.