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TIRER LE REGISTRE DES ARMES À FEU

En 1995, lorsque le gouvernement libéral de Jean Chrétien a présenté le projet de loi C-68 visant à créer un registre des armes d'épaule, on avait promis aux Canadiens que cela réduirait la criminalité et ne coûterait que 2 millions de dollars aux contribuables. Nous savons maintenant que ce programme inutile a coûté aux Canadiens environ 2 milliards de dollars.

En 2002, la FCE a présenté à la vérificatrice générale Sheila Fraser une pétition signée par plus de 14 000 signatures incitant son bureau à vérifier le programme. Elle l'a fait deux fois. Et ses découvertes ont révélé un gaspillage stupéfiant.

En 2006, le FCT a recueilli 28 000 signatures de pétitions supplémentaires, remises au ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, exhortant le gouvernement fédéral à fermer le registre des armes d'épaule et à réaffecter les dépenses prévues dans le registre des armes à feu aux services de police de première ligne et à des contrôles efficaces des armes à feu illégales.

En 2009, un projet de loi émanant des députés, le projet de loi C-391, a été présenté, qui tuerait le registre tout en exigeant que les personnes qui souhaitent acheter des armes d'épaule soient autorisées.

La FCE a organisé ses partisans pour contacter les députés de tous les partis du parlement minoritaire afin d’exhorter le projet de loi à être adopté. En effet, le projet de loi a survécu à la deuxième lecture avec près du tiers des membres du caucus néo-démocrate qui ont voté pour. La FCE a comparu devant le comité, acheté des publicités à la radio, écrit des commentaires, organisé sur des réseaux sociaux et mené des dizaines d’interviews avec les médias, mais a finalement échoué lors de la dernière lecture du projet de loi.

Heureusement, les conservateurs ont fait campagne pour que le projet de loi soit réintroduit. Peu de temps après avoir été élu gouvernement majoritaire, le projet de loi C-19, qui a reçu la sanction royale le 5 avril 2012, a mis fin à cette bataille de 17 ans.