Montréal, QC – La Fédération canadienne des contribuables demande au premier ministre François Legault d’abandonner complètement son projet d’interdire la vente de véhicules à essence et au diesel neufs d’ici 2035, à la suite de l’annonce par le ministre de l’Environnement Bernard Drainville d’un recul partiel sur ses cibles de véhicules zéro émission.
« Ce soi-disant recul n’est rien d’autre qu’une demi-mesure, a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec de la FCC. « François Legault persiste à défendre des cibles irréalisables qui vont coûter une fortune aux contribuables pour satisfaire une politique déconnectée de la réalité. »
Le ministre de l’Environnement Bernard Drainville a annoncé aujourd’hui que le Québec lève partiellement l’interdiction prévue sur la vente de véhicules à essence et diesel neufs en 2035. Il s’agit du premier recul concernant une politique adoptée en décembre 2024.
Le gouvernement imposera plutôt une cible de 90 % de ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables d’ici 2035, tout en révisant les cibles de ventes annuelles.
Cette annonce survient après que le premier ministre Mark Carney ait repoussé d’un an l’interdiction fédérale des véhicules à essence et au diesel, accompagnée d’une consultation de 60 jours.
Drainville n’a toujours pas dévoilé la facture totale de cette politique coûteuse.
« Le Québec doit cesser de s’accrocher à cette politique vouée à l’échec qui fera grimper les factures d’électricité, forcera les familles à opter pour des choix plus coûteux et gaspillera des milliards de dollars des contribuables alors que les finances publiques sont déjà dans le rouge, a ajouté M. Gagnon.
La seule solution acceptable est d’abolir purement et simplement ces cibles gouvernementales. »
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