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La Fédération canadienne des contribuables salue les efforts du gouvernement Legault pour réduire la bureaucratie

Auteur: Nicolas Gagnon 2025/12/08

Montréal, QC – La Fédération canadienne des contribuables accueille favorablement les démarches de la présidente du Conseil du trésor, France-Elaine Duranceau, pour réduire la bureaucratie québécoise.

« Madame Duranceau a raison de reconnaître que la bureaucratie du Québec a crû bien au-delà de ce que les contribuables peuvent assumer », a déclaré Nicolas Gagnon, directeur Québec de la FCC. « L’abolition de 5 000 postes sur deux ans est un pas dans la bonne direction, mais ce n’est que le début du grand ménage dont le Québec a urgemment besoin. »

L’annonce publiée la semaine dernière par le Conseil du trésor présente une nouvelle phase du « traitement de choc » du gouvernement, comprenant un plan pour abolir 5 000 équivalents temps plein (ETP) d’ici 2027 et exiger un retour au bureau trois jours par semaine pour les employés du secteur public.

Le plan actuel visant à éliminer ces 5 000 ETP devrait générer 375 millions de dollars d’économies d’ici 2027.

L’administration publique du Québec a connu une expansion rapide ces dernières années. Le nombre d’équivalents temps plein dans la fonction publique atteint maintenant 608 000, comparativement à environ 499 000 en 2018.

Le coût de la bureaucratie est passé de 44 milliards à 64 milliards de dollars au cours de la même période.

Cet exercice survient alors que Québec tente d’éliminer un déficit de 12,4 milliards de dollars, tandis que les paiements annuels d’intérêts sur la dette ont franchi le cap des 10 milliards selon la plus récente mise à jour économique.

« Les contribuables ont vu la bureaucratie croître deux fois plus vite que la population, et son coût augmenter deux fois plus vite que l’inflation », a ajouté Gagnon. « Quand l’appareil étatique enfle de plus de 20 pour cent en sept ans alors que les services peinent à suivre, les contribuables sont en droit d’exiger mieux. »

La CAQ a été élue en 2018 avec un engagement clair de réduire la taille de l’État en abolissant 5 000 postes dans le secteur public.