OTTAWA, ON – La Fédération canadienne des contribuables critique le premier ministre Mark Carney pour avoir fait déraper les dépenses et la dette fédérale dans son budget 2025.
« Le budget 2025 prouve que la dette continue de grimper parce que les dépenses continuent de déraper, » a déclaré Franco Terrazzano, directeur fédéral de la FCC. « Carney doit changer de cap et remettre de l’ordre dans les finances publiques, car chaque dollar de taxe de vente fédérale sert désormais à payer les intérêts sur la dette. »
« On ne peut pas parler d’équilibre budgétaire quand Ottawa continue d’emprunter des dizaines de milliards de dollars année après année. »
Le déficit fédéral devrait bondir cette année pour atteindre 78,3 milliards de dollars, sans aucune stratégie pour équilibrer le budget ni cesser d’emprunter. La dette fédérale atteindra 1,35 billion de dollars d’ici la fin de l’année.
Le service de la dette coûtera 55,6 milliards de dollars aux contribuables cette année – davantage que ce que le gouvernement fédéral versera aux provinces en transferts pour la santé (54,7 milliards) ou percevra avec la TPS (54,4 milliards).
Le budget 2025 augmente encore les dépenses de 38 milliards de dollars, pour un total de 581 milliards cette année. Malgré les promesses de trouver des économies plus tard, le document prévoit que les dépenses totales continueront d’augmenter de plusieurs milliards chaque année.
« Les Canadiens n’ont pas besoin d’un autre comité pour planifier des compressions, ils ont besoin de vraies compressions maintenant, » a ajouté Terrazzano. « Le gouvernement promet toujours de se serrer la ceinture demain… mais ce demain-là n’arrive jamais. »
Le budget prévoit aussi le renforcement de la taxe carbone industrielle et l’établissement d’un cadre de tarification à long terme visant la carboneutralité d’ici 2050.
« Ce plan va miner la compétitivité des entreprises canadiennes et pousser les entreprises à investir ailleurs, » a réagi Nicolas Gagnon, directeur pour le Québec de la FCC. « Le gouvernement doit arrêter de pressurer les Canadiens au nom de l’écologie et revenir à l’essentiel : réduire sa bureaucratie et couper ses dépenses. »
« Pendant que Carney parle d’objectifs pour 2050, les contribuables paient la facture dès aujourd’hui, » a conclu M. Gagnon. « Le gouvernement doit cesser de transformer les politiques environnementales en fardeau fiscal et recentrer son action sur la maîtrise de la dépense publique. »