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Legault doit réduire les taxes sur l’essence en abolissant la taxe carbone

Auteur: Nicolas Gagnon 2025/08/21

Québec, QC – La Fédération canadienne des contribuables presse le gouvernement du Québec d’abolir sa taxe carbone basée sur le système de plafonnement et d’échange, alors que le 27e Rapport sur la transparence fiscale à la pompe révèle que la province impose la deuxième plus lourde charge fiscale sur l’essence au pays.

« Les Québécois paient plus que leur juste part chaque fois qu’ils font le plein depuis trop longtemps, et maintenant, nous sommes les seuls encore coincés avec une taxe carbone », dénonce Nicolas Gagnon, directeur Québec de la FCC. « Legault n’a plus d’excuses : il doit éliminer cette taxe immédiatement. »

Le rapport de la FCC met en lumière toutes les taxes cachées que les automobilistes paient sur chaque litre d’essence et de diesel au Canada.

En additionnant les taxes fédérales et provinciales, les automobilistes québécois paient 56 ¢ de taxes par litre d’essence à Québec, et 62 ¢ à Montréal – la deuxième charge fiscale la plus élevée au pays.

À Montréal, les taxes représentent 40 % du prix à la pompe, soit la plus forte proportion au Canada.

Le gouvernement fédéral a aboli sa taxe carbone le 1er avril 2025, permettant aux Canadiens d’économiser 11 $ par plein. La Colombie-Britannique a emboîté le pas en annulant sa taxe carbone pour les consommateurs. Mais les automobilistes québécois, eux, continuent de payer.

Avec la taxe carbone québécoise liée au marché californien, les conducteurs déboursent aujourd’hui 8,5 ¢ de plus par litre – environ 5 $ supplémentaires pour un réservoir de 64 litres. Ce coût grimpera à 23 ¢ par litre d’ici 2030.

« Les familles qui peinent déjà avec le coût de la vie ne devraient pas être pénalisées à la pompe », affirme M. Gagnon. « La taxe carbone du Québec rend la vie plus chère pour les familles et nuit à la compétitivité des entreprises. Si nous restons la seule province à maintenir cette taxe, les emplois et les investissements vont quitter le Québec. »

« Legault doit immédiatement suivre l’exemple de ses homologues ailleurs au pays et abolir la taxe carbone québécoise », conclut Gagnon.

Vous pouvez consulter le rapport complet ICI.